Economie l Body demande au G20 de proposer une feuille de route pour faire de la taxe mondiale sur les « super-riches » une réalité

Le Ministre de l'Économie, du Commerce et des AffairesCarlos Body estime que le G20 doit continuer à travailler et à mettre sur la table une feuille de route des étapes à suivre pour que la taxe mondiale sur les « super-riches » devienne une réalité.

La Présidence brésilienne du G20 a mis sur la table lors des réunions de cette semaine une proposition visant à continuer à avancer dans la coopération fiscale au niveau international avec l'impôt sur les « super riches », qui a le soutien du gouvernement et de la délégation espagnole.

Il y a quelques mois, Carlos Corpus a signé une lettre commune avec la première vice-présidente et ministre des Finances, María Jesús Montero, ministre des Finances du Brésil, Fernando Haddadle ministre allemand de la Coopération économique et du Développement, Svenja Schulze, et le ministre sud-africain des Finances, Hénoch Godongwanapour défendre l’application coordonnée d’un impôt minimum mondial sur les milliardaires comme moteur de justice sociale.

Corps a reconnu que, étant donné le rl'éthique démontrée par des pays comme Aux Etats-Unis, « les processus de négociation sont longs », mais estiment qu'il est nécessaire qu'ils se fassent au niveau international. « La coopération est nécessaire pour éviter précisément que les contribuables aient des moyens de ne pas payer cet impôt », a-t-il souligné dans des déclarations aux médias après sa participation aux réunions du G20 qui se tiennent au Brésil.

Pour le chef de l’Economie, les progrès qui ont été réalisés la présidence brésilienne du G20 « sont très importantes », puisqu'il a mis ce sujet sur la table et a réussi à en discuter avec des contributions analytiques et techniques « très solides ». Cela a permis, selon le ministre, de faire avancer la discussion, de progresser et même d'avoir sur la table quels seraient les éléments de mise en œuvre sur lesquels il faudrait travailler, comme par exemple l'élaboration d'un -base de données publique uniquement des salaires, mais aussi des actifs et patrimoine des particuliers à l’international.

Toutefois, la proposition de la présidence brésilienne implique de parvenir à une collection estimée entre 200 000 et 250 000 millions de dollars. « Nous devrons continuer à travailler, nous devons continuer à mettre sur la table une feuille de route des mesures que nous devons continuer à prendre pour que cette taxe devienne une réalité », a-t-il souligné.

Une nouvelle opportunité

Concernant les relations avec l'Amérique latine, Corpo considère qu' »une nouvelle fenêtre d'opportunité » s'ouvre pour le accord entre l'UE et le Mercosur, qui était sur le point de fermer ses portes l'année dernière. « Je crois qu'à mesure que la Commission sera renouvelée, cette possibilité de pousser et de négocier pour parvenir à un accord dont nous sommes convaincus qu'il serait très positif pour les deux régions sera à nouveau ouverte », a-t-il souligné.

Selon Corpus Christi, à la suite des événements récents, notamment Invasion russe de l'Ukraine, il est nécessaire de continuer à augmenter le nombre de partenaires fiables. Il considère donc que, dans ce sens, le pont que l'Espagne construit entre l'Union européenne et l'Amérique latine doit contribuer à renforcer ces relations et également à conclure le traité.