« Je ne vais pas démissionner et Mazón ne m'en a rien dit »

Le ministre de la Justice et de l'Intérieur est démis de ses fonctions, Salomé Pradasqui était responsable de la zone des Urgences le 29 octobre, le jour où DANA a dévasté la province de Valence en faisant, pour le moment, 220 morts, les yeux sont désormais tournés vers le secrétaire régional des Urgences, Emilio Argüésoqui fait partie des principaux identifiés pour la gestion de la catastrophe. Argüeso lui-même, dans des déclarations à ce journal, souligne qu'il n'a pas l'intention de démissionner de ses fonctions au Consell. « Je ne vais pas démissionner ni mettre mon poste à la disposition du président Mazón. Il ne m'en a rien dit non plus », dit-il. Au contraire, l'ancien membre de Ciudadanos exprime que son intention est de continuer et qu'il a désormais « plus de travail si possible » devant lui après le panorama laissé par le passage de DANA à travers la province de Valence.

Le DOGV publiera ce vendredi la nouvelle structure du Consell, qui se réunira pour la première fois le 26. nouvelle structure Un Département des Urgences et de l'Intérieur apparaît, dirigé par Juan Carlos Valderrama, et un autre de la Justice et de l'Administration Publique, dirigé par Nuria Martínez. Des sources de la présidence indiquent que Mazon envisage d'analyser la situation des deuxième et troisième niveaux du gouvernement régional, dans lequel se trouve Argüeso, lors d'entretiens avec les conseillers qui auront lieu ces jours-ci. D'autres sources indiquent que cela se réalisera après la séance plénière du mardi 26.

Interrogé sur sa gestion contestée de DANA, Argüeso défend que le mardi 29 il se trouvait à Cecopi et que ce n'est que les jours suivants qu'il a reçu des commentaires indiquant qu'il avait disparu lors de la gestion de la catastrophe. C'est alors qu'il décide de publier un message sur le réseau social DANA à partir du mercredi 30 à 11 heures du matin, ce qui a donné lieu à de nouvelles accusations contre lui, indiquant qu'il n'avait rejoint l'opération que lorsque plus de 50 décès avaient déjà été confirmés. « Ce tweet était une erreur parce que je travaillais depuis mardi et j'avais l'impression de n'avoir rien fait avant mercredi. Le mardi 29, j'étais avec le maire de Carlet, qui m'a appelé en raison des fortes pluies qu'il y avait», raconte-t-il.