La Cour suprême a reconnu une mère le droit de allocation familiale pour prendre soin de votre enfant mineur atteint d'une maladie gravemême si cela ne nécessite pas d'hospitalisation, mais poursuite du traitement médical ambulatoire aussi bien en centre de jour qu'à domicile. Pour la Chambre sociale, l'exigence d'une hospitalisation de longue durée exigée par la loi pour bénéficier de cette prestation « équivaut aux soins de santé prolongés » dont bénéficie le mineur, c'est pourquoi elle annule l'arrêt du Tribunal supérieur de justice de Catalogne ( TSJC) qui avait à son tour annulé l'octroi de l'aide accordée par un tribunal social.
Le jugement donne raison à la femme dont le fils, aujourd'hui âgé de 6 ans, est né avec une paralysie cérébrale infantile et une hémiparésie spastique droite. pour moisur indication médicale, vous devez effectuer des séances d'ergothérapie et de rééducation trois jours par moisactivités entraînement psychomoteur deux fois par semaine et traitement un jour par semaine à l'hôpital et à domicile. La mère participe à toutes ces séances et a vu sa journée de garde réduite de 50%, elle a donc demandé le allocation financière pour s'occuper de mineurs atteints d'un cancer ou d'autres maladies graves, mais qui a été refusée par la Mutuelle Midat Cyclops (MC Mutual), qui a estimé qu'elle ne respectait pas les exigences légales établies dans la loi générale de la sécurité sociale concernant à l’accréditation de l’admission à l’hôpital et à la nécessité de soins directscontinue et permanente de la part de l'un des parents.
Le tribunal social a fait droit à la demande déposée par la mère contre MC Mutual et lui a reconnu le droit à l'allocation, estimant que le le traitement médical et de rééducation que reçoit son fils était comparable à une hospitalisation puisqu'il avait besoin des soins directs, continus et permanents de ses parents. Mais le Tribunal supérieur de justice de Catalogne a annulé cette décision du tribunal inférieur, estimant qu'une hospitalisation de longue durée était déterminante pour l'octroi de l'aide.
La Cour suprême, en revanche, conclut que les soins de santé « si intenses, directs et continus pour les mineurs dans les centres de jour sont comparables à la situation d'hospitalisation de longue durée »car il s’agit aussi de soins médicaux incontournables pour le traitement de la maladie qui dure indéfiniment dans le temps.»
Il ajoute que le fait de que le diagnostic de la maladie grave aurait pu être posé sans nécessiter une hospitalisation préalable de longue durée, « ne peut constituer un obstacle à la reconnaissance d’un prestation de sécurité sociale dont le but est de compenser la perte de revenus générée par la nécessité de réduire la journée de travail de s’occuper directement des enfants mineurs qui nécessitent un traitement médical prolongé.
Il ajoute qu'il s'agit du cla continuité du traitement à domicile « peut remplacer l’hospitalisation lorsque cela est possible »dans le but de le rendre inutile, de raccourcir sa durée ou de minimiser son impact, dans l'intérêt du patient, de sa famille et du système de santé lui-même, afin de réduire la nécessité de recourir à l'hospitalisation dans laquelle le mineur peut être forcé « le cas de ne pas avoir cette autre possibilité de soins de santé sans revenu ».
L'arrêt affirme que sa conclusion ne peut être modifiée par le fait que la maladie pourrait être qualifiée de permanente et incurable, comme l'affirme l'Institut national de sécurité sociale lui-même lors d'une consultation à ce sujet.