Le deuxième adjoint au maire de Valence et responsable de Vox à la Mairie de Valence, Juanma Badenas, a souligné qu’être nazi « n’est pas un crime » puisque, comme il l’explique, « les pensées ne commettent pas de crimes ». « Être nazi n’est pas un crime, cela ne le sera jamais, mais le droit à la liberté idéologique doit être reconnu », a indiqué Badenas dans une interview accordée ce jeudi à PlazaRadio.
La réflexion de Badenas a été de souligner que la police ne pouvait suivre « aucun ordre du ministre Marlaska » en relation avec les manifestations de Ferraz cette semaine, avant lesquelles elle a fini par accuser certains manifestants qui portaient des symboles nazis. Ainsi, il a indiqué que la police doit « il suffit de séparer les personnes qui ont une attitude violente »mais pas à ceux qui « n’ont que des symboles qui n’attaquent personne ».
En ce sens, il a désapprouvé « toute attitude violente », mais a tenté de différencier ceux qui portent des symboles nazis de ceux qui se comportent de manière violente. « »C’est comme si vous (en référence au journaliste qui vous interviewe) voulez porter un t-shirt rose ou si je veux porter un t-shirt jaune, pourquoi ne puis-je pas porter un t-shirt jaune, une autre chose est de savoir quoi mon attitude est la suivante », a-t-il expliqué.
C’est à ce moment-là que Badenas indiqua que « Etre nazi n’est pas un crime », qu’il ne le serait « jamais », mais qu’il fallait « laisser le droit à la liberté idéologique quel qu’il soit ». « C’est une autre chose de se comporter comme une personne violente, raciste ou xénophobe », a-t-il indiqué, tout en soulignant que ce qui est puni « n’est pas la pensée, la pensée ne commet pas de crime ». « Si cette personne se comporte comme une personne violente, elle doit être expulsée » car, a-t-il déclaré, « le droit de manifester n’admet pas la violence ».
Badenas, qui s’est rendu mercredi au siège du PSPV à Valence pour assister aux rassemblements convoqués pour protester contre l’amnistie, a défendu que ces manifestations étaient « en faveur de la Constitution espagnole » et a désapprouvé « toute attitude de nature violente » qui existe en cela. « Je suis favorable à ce que les citoyens puissent manifester dans la rue, quelle qu’en soit la raison, pour autant que cela rentre dans le cadre de l’ordre légal et constitutionnel », a-t-il déclaré.