Mancar, cucear, peinture, esguarniar ou encetar Ce sont des verbes qui, si vous les utilisez en dehors de Zamora, personne ne comprendra… Ce sont des localismes qui constituent une liste si longue qu'il suffirait d'avoir son propre dictionnaire. De tous les mots, le Huffington Post s’est concentré sur un seul : campeche. Bien qu'il fasse référence à d'autres termes tels que joueurs de cornemuse -les sacs en papier pour jeter les coquilles de pipes par terre- ou le mandrin -le menton-, dans ce cas le mot choisi est ce bonbon.
Quand quelqu'un commande dans un kiosque un paquet de bois de bûche, rouge ou noir, Le vendeur n'a aucun doute. Pourtant, lorsqu’il y a quelqu’un d’étranger de l’autre côté du comptoir, des questions se posent. Peu de gens en dehors de Zamora savent que ce qu'ils vous serviront si vous commandez un campeche sera de la réglisse. Tout comme peu de gens sauront dans un parc où vont leurs enfants s'ils vont monter sur le « toboggan », c'est-à-dire le toboggan traditionnel.
La même chose peut aussi vous arriver dans un kiosque si vous demandez un « jambon ». Non, il ne s'agit pas de délicieuses saucisses mais de nuages ou guimauves.
Voici quelques mots zamorans qui retiendront votre attention si vous n’en êtes pas originaire :
- Moudre: ennuyer
- Monaque: idiot
- Testez-vous: accident
- Cuisine/cuzo : potins/potins
- peinture: pluie
- encetar: ouvrir
- Atropo: désordre
- Toulon: fêtard
- Mancar: se blesser
- Esguarniar: casser
- Moudre: gâcher
- Canéco: tasse
- cuirasse: consciencieusement
- s'énerver: étouffer
- Teso: colline
- Campeche: réglisse
- Glisser: glisser
- Alors: maintenant
- Allongez-vous dans le lit: s'allonger un instant dans le lit
- marcher brusquement (soit aigu) : marche vite
- Fato: lélo
- Monaque: idiot
- Mandrin: menton