Les entraînements olympiques sur la Seine sont annulés (pour la cinquième fois)

Ce mardi, pour la cinquième fois, Les autorités ont annulé l'entraînement prévu de natation en eau libre, tout comme ils l'ont fait dimanche dernier, pour le niveaux élevés de toxicité dans l'eau, notamment en raison des niveaux élevés de bactéries E.Coli dans l'eau, qui augmentent généralement leur présence après une pluie.

Selon les médias français, Le Parisien, Ce lundi avant le triathlon mixte, le comité d'organisation a informé les triathlètes des taux de bactéries excédentaires dépassant les limites réglementaires autorisées. Malgré ces informations, le test s'est poursuivi et plus de 50 triathlètes se sont remis à l'eau lundi.

Cette nouvelle annulation maintient ouvert le débat sur la salubrité du fleuve le plus célèbre de France, mais en ouvre également un nouveau : pourquoi annuler les entraînements et non les tests. Des questions qui grandissent, surtout dans les dernières heures, après avoir appris que plusieurs triathlètes sont tombés malades après la compétition de triathlon mercredi dernier.

Plusieurs triathlètes malades après une baignade dans la Seine

« Les garanties doivent être clarifiées au préalable et garantir qu'il n'y ait aucune incertitude pour les athlètes », a déclaré le Comité olympique belge après avoir appris que sa délégation ne participerait pas au triathlon mixte de lundi après que sa triathlète, Claire Michel, soit tombée malade de la bactérie E.Coli. , après avoir participé à la compétition au Sena mercredi dernier. Une délégation dans une loge et incapable de rivaliser, et de nombreux doutes sur la qualité du Sena dans les airs.

« Le CIO et le Triathlon Belge espèrent que des leçons seront tirées pour les prochaines compétitions de triathlon aux Jeux Olympiques », ont expliqué les autorités belges dans un communiqué.

Après sa première baignade dans la rivière, la triathlète belge est absente depuis quatre jours et a dû se rendre à plusieurs reprises à la polyclinique du Village olympique en raison d'une importante maladie virale. Non seulement elle, mais aussi l'athlète suisse Adrien Brifdod, ont souffert de problèmes gastro-intestinaux que, pour le moment, sa délégation nie que ces problèmes soient liés à sa participation à la compétition de mercredi dernier ; « L'athlète s'est senti mal pendant la course (…) » et ils imputent cela à un éventuel « virus dans le village olympique ».

Aun así, los deportistas olímpicos critican la insistencia de las autoridades francesas por dar una imagen de éxito en las pruebas que se realizan en el río parisino: “Si la prioridad fuera la salud de los atletas, entonces esta carrera se habría trasladado a otro lugar ça fait longtemps. Nous ne sommes que des marionnettes», a critiqué le triathlète belge Marten van Riel mercredi dernier après avoir terminé la compétition.

Une station d'épuration de plus de 1 400 millions d'euros

Le 17 juillet, après la baignade du maire dans la Seine qui a quitté une image historique pour Paris, le média français, Médiapart, a dévoilé l'intringulis de ce « storytelling » de la mairie de Paris sur le fleuve. Après avoir interrogé plusieurs experts, l'enquête a conclu que les autorités françaises avaient réalisé une étude quotidienne de la qualité de l'eau, c'est-à-dire qu'il ne s'agissait pas d'un test générique de l'état de l'eau. Les tests sont effectués quotidiennement et le jour où Anne Hidalgo s'est baignée, la qualité de l'eau était optimale, mais rien ne garantissait que les jours suivants seraient optimaux. De plus, les résultats du test sont connus 24 heures après le test effectué dans l'eau, ce qui ne garantit pas que dans les 24 heures suivantes, les niveaux de toxicité dans le Sena auraient augmenté à nouveau. Même si, selon Samuel Colin-Canivez, responsable de la construction du grand réservoir de la Seine, « Le niveau 0 de rejet d'eaux usées dans une rivière n'existe pas. »

Les autorités investissent depuis des années pour que cette image historique des sportifs se baignant dans la Seine puisse perdurer après plus de 100 ans d'interdiction. Jusqu'au moment, Plus de 1,4 milliard d'euros ont été investis dans un méga réservoir situés dans le bassin d'Austerlitz, dont la moitié est gérée par l'État, pour « rendre la Seine à ses citoyens ».

Cette méga construction est située 30 mètres sous terre, à la profondeur d'un immeuble de 10 étages, et est capable de stocker près de 50 000 m3 d'eau, soit une vingtaine de piscines olympiques, pour contribuer à assainir l'eau du fleuve et ainsi réduire ses éléments toxiques. Même si, selon les autorités, les précipitations parisiennes restent un défi pour maintenir ces niveaux toxiques à distance.