10 porte-bonheur méconnus pour votre mariage

Pour attirer la chance et se protéger, les porte-bonheur retracent une longue histoire de plusieurs millénaires. Si le trèfle à quatre feuilles, les pierres naturelles, le muguet, le fer à cheval, le chat japonais étaient les alliés de nos ancêtres, voici 10 objets à posséder lors de votre mariage.

Après avoir percé le mystère de ces minéraux porte-bonheur, il est temps pour nous de vous révéler les mystères des talismans protecteurs tenus secrets jusqu’ici.

Symbole de protection contre les mauvais esprits, le mauvais œil et les énergies négatives, ces objets ont façonné l’histoire de l’humanité.

Des Égyptiens aux Chinois, en passant par les Grecs, les Wiccans et les Amérindiens, découvrez notre sélection des 10 porte-bonheur encore méconnus du monde.

Complétez votre découverte avec des idées bijoux pour cet événement unique : les pierres symboles de protection.

1. La sapèque, la médaille porte-bonheur chinoise

La sapèque, l’ancienne monnaie de Chine et d’Indochine, est le premier porte-bonheur de notre sélection.

En vigueur jusqu’au début du XXe siècle, cette pièce de monnaie chinoise succédait les monnaies en forme de couteau, de bu et de cauris autrefois très prisés en Chine.

Devenue officielle durant la standardisation de la monnaie de circulation en Chine, durant la dynastie Qin de -221 à -226, cette monnaie devenue porte-bonheur se reconnaît au trou carré creusé en son centre.

Associée au ciel de par sa forme ronde, et à la terre pour l’ouverture carrée en son centre, la sapèque se distingue également par les inscriptions inscrites sur chacune de ses faces.

Sur le côté yang de la pièce se trouvent quatre caractères placés autour des quatre côtés du trou carré. Et sur la face yin, seulement deux caractères.

Utilisée en tant que talisman porte-bonheur, la sapèque serait source de protection.

La forme la plus courante du porte-bonheur en pièce de monnaie chinoise se présente comme suit :

« Trois pièces reliées ensemble par une ficelle ou un ruban rouge ».

Pourquoi rouge ? Parce qu’il s’agit de la couleur porte-chance par excellence en Chine.

Porté en guise de bracelet ou de collier, cet objet au pouvoir mystérieux favoriserait la chance financière et la protection de son porteur dans la vie de tous les jours.

2. L’œil grec ou matiasma

Le matiasma ou œil grec est certainement l’un des porte-bonheur les plus recherchés par les personnes en quête de protection efficace contre le mauvais œil.

Aujourd’hui utilisé comme accessoire de décoration et comme pendentif sur les bijoux, l’œil grec dispose d’atout esthétique unique en son genre.

Associée à plusieurs mythes et légendes, ce petit talisman protecteur puiserait ses origines dans le grand rocher qui se trouvait en pleine mer et qu’aucun homme ne pouvait déplacer.

Là où se trouvait le rocher, un homme célèbre pour son « gros œil » vivait. Il est raconté qu’un seul regard de sa part aurait suffi à diviser le récif en deux.

Néanmoins, il a fallu attendre le XVIIIe siècle pour que l’utilisation de l’œil grec en guise de talisman porte-bonheur soit officiellement reconnue.

Ce fut notamment en Anatolie, la Turquie de nos jours, dans la ville d’Imzir, pendant le déclin de l’Empire Ottoman.

Depuis, les artisans verriers ont mis cette représentation atypique de l’œil bleu au cœur de leur art, prônant ses pouvoirs protecteurs contre le mauvais œil.

En savoir plus sur le site Geo.fr.

3. Le chiens de Fo ou lion gardien chinois

Les lions gardiens, aussi appelés lions gardiens impériaux, en chinois « shi » est une créature emblématique de la mythologie chinoise.

Contrairement aux idées reçues, les chiens de Fo ne sont pas originaires de Chine, ils viennent de la Perse.

Le peuple d’Asie centrale et d’Asie du Sud-Est était, autrefois, les principaux adeptes de ces lions asiatiques très présents dans la culture chinoise. Tout porte à croire que ce sont ces derniers qu’ils représentent.

Son histoire remonte au succès du commerce sous la dynastie Han (en 206 avant Jésus-Christ à 220 après Jésus-Christ) et des échanges culturels à travers la route de la soie.

Les lions ont fait leur entrée en Chine à cette période de l’histoire, quand le peuple de Sogdiane, de Samarcande et des Yuezhi a transporté l’animal sous forme de peau et de troupeau vivant sur le territoire.

Dans le jargon chinois, ce type d’échange faisait référence au mot « shi ou lion ».

Depuis le Vie siècle, ces mêmes lions étaient offerts en guise de cadeaux à la cour des Han par les diplomates persans.

Dans la tradition chinoise, ces lions gardiens prennent place à l’entrée des palais impériaux, des établissements du gouvernement, des temples et autres grandes maisons de Chine et d’Asie.

Élevées au rang de porte-bonheur, ces statues seraient symbole de fortune et de l’importance du statut social d’une famille.

Aussi, la représentation de la créature ne vient jamais seule.

Le lion gardien impérial est généralement en couple, avec une femelle qui tient un petit lionceau en dessous de sa patte gauche. Une représentation associée à la protection maternelle.

Le mâle, quant à lui, tient une boule décorée sous sa patte droite en signe de protection de la maison.

4. Le dieu cornu

Le dieu cornu est un symbole protecteur phare de la culture wiccane.

Il s’inspire de l’une des plus importantes divinités adorées depuis l’époque de la Préhistoire, et ce, jusqu’à l’avènement du christianisme.

Aussi surnommé « Maître ou Seigneur des animaux », le Dieu cornu prend l’apparence d’un hybride ou d’un homme recouvert de peau de cerf.

Sur sa tête, nous pouvons voir des cornes ramifiées.

Si la plus vieille représentation du Dieu cornu date du Paléolithique, l’utilisation du symbolisme de l’animal à cornes s’est étendue durant toute l’époque néolithique, l’Antiquité et le Moyen Âge.

De nos jours, le cercle à croissant de lune avec des extrémités baptisées « cornes » évoque le pouvoir de l’homme.

Ce symbole particulier incarne également la nature sauvage, la fertilité et la confiance en soi.

On lui attribue également le pouvoir d’accompagner les morts vers le monde souterrain.

Doté d’une puissante énergie d’invocation, le Dieu cornu comme porte-bonheur favoriserait la protection contre les esprits sombres de l’enfer.

5. Le couteau égyptien, le porte-bonheur des hommes

Direction maintenant l’Afrique pour découvrir l’un des porte-bonheur les plus emblématiques de la culture africaine : le couteau égyptien

En Afrique, il existe un couteau en silex connu pour avoir accompagné les hommes tout au long de la traversée du pays des morts.

Objet de rituels en plus d’être un allié de confiance pour les Égyptiens, plusieurs gardiens, tueurs et protecteurs font référence à ce couteau comme porte-bonheur au quotidien.

Ils affirment avoir conservé toute leur force devant leur ennemi grâce au puissant pouvoir du couteau.

Le couteau égyptien serait également un allié de taille pour tous ceux qui ont le cœur solide.

Symbole de protection et de châtiment, il est par ailleurs interdit de l’utiliser ce petit grigri pour faire du mal à autrui.

6. Le croissant de lune

Voici un porte-bonheur cher à la culture islamique : le croissant de lune.

Apparues à l’ère du prophète Mahomet, les sources nous révèlent que le croissant de lune s’est imposé comme symbole de l’Islam depuis la naissance même de la religion.

Il aurait été utilisé par l’Empire Ottoman alors qu’il était encore mené par les califes musulmans.

Dès lors, le croissant de lune s’est hissé au rang de symbole universel de l’Islam, ambassadeur de la foi et de la culture islamique à travers le monde.

Associée à la victoire du bien sur le mal, la lune représentée sur ce symbole témoigne de l’évolution et l’envie de se battre d’une personne.

Dans l’Islam, ce symbole incarne l’idée que son utilisateur maîtrise leur religion jusqu’au bout de leur doigt, qu’il dispose des compétences nécessaires pour sortir victorieuses de chaque situation.

Le symbole du croissant de lune est aussi présent dans l’hindouisme. On le retrouve notamment sur la tête de la déesse Shiva.

Il serait à l’origine du pouvoir de la persévérance et du contrôle du temps de cette dernière.

En lien étroit avec l’argent, le croissant de lune porte-bonheur serait aussi un fervent protecteur de la chasteté.

7. Le nœud d’Inanna

Aussi appelé Ishtar, Inanna désigne la déesse mésopotamienne de l’amour et de la guerre.

Elle est comme la déesse Athéna de la mythologie grecque.

Le nœud d’Inanna est un porte-bonheur inspiré du symbole renseigné sur le bâton que la divinité souveraine de l’époque tenait entre ses mains.

Ce nœud à la forme crochue telle une barque de roseaux serait capable de préserver l’humanité.

Construite par Inanna elle-même, ce symbole aurait permis de sauver le monde.

À l’heure actuelle, les fermiers sont les plus nombreux à recourir au nœud d’Inanna. Sans doute pour ses vertus en lien avec la fortune agricole.

En ce qui concerne le faisceau de roseaux mis en valeur sur le symbole, il démontrerait le pouvoir de l’unité reliant le porteur aux trois animaux qu’incarnait la déesse Inanna.

À savoir : le lion guerrier, la colombe pacifique et la chauve-souris.

8. La tortue

Au tour des Amérindiens de nous présenter leur symbole protecteur : la tortue.

Tenant une place importante dans la vie des Amérindiens, la tortue porte-bonheur inspire la confiance, la résistance et la protection.  

Les croyants amérindiens invitaient notamment le monde à se fier à la forme physique de l’animal qui incarnait la divinité et la longévité.

Utilisé en guise de symbole protecteur, la tortue nous renvoie à nos origines, la Terre, à la longue vie et à l’ancrage qui vient avec.

Sa carapace capable de résister au temps et aux agressions extérieures, elle, illustre très clairement la persévérance et la puissance émotionnelle de la personne.

Le recours à ce symbole vous permettrait de vivre une vie plus calme et tranquille.

Également symbole de lutte, de victoire, d’apprentissage et de force, la tortue comme symbole deviendra votre meilleur ami au quotidien.

9. L’om ou Aum

Plus qu’une syllabe de la langue sanskrite, l’Aum ou Om, est l’un des symboles les plus sacrés de la culture hindoue.

Couramment utilisé en préfixe ou suffixe des mantras hindous, ce symbole porte-bonheur se définit comme étant une interprétation de la Sainte Trinité.

Elle renverrait au son sacré qui nous relierait au divin créateur.

Grâce à l’Om, il nous serait possible d’ouvrir le troisième œil qui sommeille en nous et qui nous aiderait à mieux anticiper le cours de la vie.

10. L’attrape-rêves

Ce tout dernier de notre liste est un porte-bonheur auquel on ne pense pas toujours, et portant, il cache d’incroyables pouvoirs protecteurs.

Il s’agit de l’attrape-rêves.

Comme son nom le laisse paraître, c’est un symbole sollicité pour attirer les beaux rêves et la chance. Plus encore, il protégerait nos nuits.

Ces pouvoirs magiques, l’attrape-rêve le doit à sa forme circulaire dominante qui symbolise le cercle de la ville.

La toile tressée en son centre se charge ensuite d’attraper tout ce qui peut vous empêcher de dormir paisiblement à la tombée de la nuit.

Pour les plus croyants, l’attrape-rêve ne s’accroche pas aux fenêtres, il vient directement se poser près du lit de son propriétaire, voire même à leur cou, pour chasser les énergies négatives.

Une manière de profiter pleinement des atouts de leur symbole fétiche.