« Nous négocierons jusqu'à épuisement. » C'est la maxime exprimée par un ministre socialiste après que la faiblesse parlementaire du Gouvernement soit devenue visible au début du cours politique. La preuve en est la rencontre que le ministre de la Présidence et de la Justice, Félix Bolaños, a eu ce mercredi avec le porte-parole de Junts, Miriam Noguerasau Congrès. Ce jeudi, c'était au tour du PNV. Bolaños a eu un déjeuner de travail avec le président de Euskadi Buru BatzarAndoni Ortuzarà laquelle était également présent le porte-parole du Congrès, Aitor Esteban, comme l'ont confirmé des sources du groupe basque et de l'entourage du ministre. Une rencontre quiIls marquent dans la « normalité ». Le Gouvernement considère les nationalistes basques comme un partenaire prioritaire. La réunion a eu lieu dans un restaurant du centre de Madrid, selon l'article 14.
En plus des tensions que le PNV a manifestées avec le gouvernement lors des votes de la séance plénière du Congrès, lors de la séance de contrôle, il l'a accusé de manquer à sa parole pour ne pas avoir encore réglementé l'allocation d'éducation et le congé parental payé. « Le manque de prise en charge des engagements par le Gouvernement génère frustration et complique la conciliation« a reproché la députée du groupe basque, Maribel Vaquero.
Après que le porte-parole du PNV, Aitor Esteban, ait interrompu la tentative de rapprochement du PP en évitant l'apparition de Pedro Sánchez et de ses ministres avec son vote à la Députation Permanente, il a cette semaine légèrement modifié le scénario lors de la première séance plénière Congrès. Le PNV s'est joint à l'initiative du PP pour exhorter le gouvernement à reconnaître Edmundo González comme président élu du Venezuela. Bien sûr, sans négociation à travers le peuple et avec la déférence d’en informer au préalable le PSOE.
L'une des principales priorités du PNV concerne la mise en œuvre d'un deuxième forfait de transfert en attendant de célébrer la bilatérale en octobre prochain. C'est l'une des questions clés incluses dans l'accord d'investiture et les nationalistes basques veulent achever les transferts en attente dans le Statut de Gernika. Le Gouvernement a déjà réalisé trois transferts effectifs vers Euskadi dans un premier paquet qui comprenait l'homologation des titres étrangers, le système d'accueil des immigrés et les Cercanías.
Engagements en cours
Le soutien des nationalistes basques est crucial pour le gouvernement, non seulement sur le plan arithmétique, mais aussi symbolique et pour le dialogue renouvelé de Sabine Etxéa avec Carles Puigdemont. Au gouvernement, ils soulignent qu'ils maintiennent des contacts avec la direction des Junts et voient une faille pour parvenir à un accord permettant de donner le feu vert aux budgets. Le discours des post-convergents est encore loin de mettre en scène un rapprochement, après avoir renversé le chemin de la stabilité.
Un autre sujet en attente de négociation concerne la loi sur les secrets officiels. Une revendication historique des nationalistes basques reste sans progrès, malgré le fait que le ministre de la Présidence et de la Justice, Félix Bolaños, s'est engagé à travailler à un consensus basé sur le texte présenté par le PNV.