Fin. Brookfield a décidé de retirer son offre d'achat (oppa) à propos Grifols. Le fonds canadien a informé la Commission Nationale du Marché des Valeurs (CNMV) qu'il en a informé le comité des transactions de la multinationale catalane des produits sanguins, suite au rejet de son offre de 10,5 euros par action par le conseil d'administration de l'entreprise. « Ce matin, Brookfield a informé le comité de transaction de Grifols que, dans les circonstances actuelles, elle n'est pas en mesure de procéder à une offre potentielle sur Grifols.
L'action Grifols connaissait déjà une journée pénible depuis l'ouverture de la séance, avec des baisses de plus de 10% après avoir connu quel était alors le possibilité que le fonds canadien Brookfieldd retirer du OPA sur la société catalane cotée en bourse en raison de désaccords sur la valorisation de l'entreprise, selon Bloomberg. Les affrontements ont commencé il y a une semaine entre la famille fondatrice et Brookfield sur le prix à payer, puisque la société canadienne valorisait le groupe pharmaceutique à 10,5 euros par action.
Il y a deux semaines, lorsque Brookfield fixer une valorisation à 6,450 millions d'euros pour réaliser l'opérationle conseil d'administration de Grifols a rejeté l'offre publique car elle « sous-évaluerait considérablement les perspectives fondamentales de l'entreprise et son potentiel à long terme ». Dans ces conditions, ils ont ajouté que « je ne recommanderais pas aux actionnaires de la société d'accepter une éventuelle offre au prix indiqué ». Ainsi, ils ont suivi l'avis du comité qui a préparé ce rapport pour évaluer l'offre de Brookfield, composée uniquement d'administrateurs indépendants sans membres de la famille fondatrice et administrateurs, qui à travers diverses sociétés représentent environ 31% du capital.
Depuis l'annonce de l'opération le 8 juillet, La relation entre Brookfield et la famille Grifols est devenue de plus en plus tendue. Les deux parties ont convenu d'évaluer une éventuelle offre publique d'achat commune sur la totalité du capital social de la société pharmaceutique dans le but de la radier de la bourse après l'effondrement des marchés dû à l'attaque du fonds baissier américain Gotham City Research, qui accusait la société en janvier de manipulation des comptes et d'avoir des intérêts croisés avec la société de gestion de patrimoine Scranton Enterprises.
En octobre, Brookfield a montré les premiers doutes en demandant plus de temps au conseil d'administration de Grifols pour analyser plus en détail l'offre publique d'achat. Sa décision de demander une prolongation était motivée par la nécessité d'achever l'exercice de « due diligence » dans lequel il était plongé juste après que la Commission nationale du marché des valeurs mobilières (CNMV) ait ouvert un dossier de sanctions pour défauts dans les informations financières et dans les rapports de gestion de Grifols. Le régulateur a également ouvert une procédure contre le fonds baissier américain Gotham City Research and General Industrial Partners (GIP) pour manipulation de marché sur les actions Grifols. Peu de temps après, en novembre, le fonds canadien a confirmé par lettres des 10 et 11 de ce mois adressées au Transaction Committee qu'il avait demandé l'accès à certaines informations pour mener à bien son exercice de « due diligence ».