L'ensemble de la classe politique et une grande partie de la société connaissent par cœur les Les demandes d'Aragon de reformuler le financement régional. Certaines clés basées sur vieillissement, dépeuplement, extension du territoire et coût des services que tous les gouvernements ont compris lors de leur séjour aux Pignatelli. Le cinquième point, le consensus entre forces politiques, sera le plus difficile dans cette nouvelle ouverture du débat.
Personne n'ignore que l'accord entre le PSC et l'ERC pour le quota catalan a ému les gouvernements régionaux, pour la plupart teintés en bleu. Jorge Azcónprésident aragonais, a redoublé d'efforts dans le domaine du financement pour tendre les relations compliquées avec la Catalogne, alimentées par les appels contre l'amnistie dont Aragon a été un pionnier. Le financement, dans le cas aragonais, est travaillé par le Gouvernement, mais aussi par les Cortes.
Au ministère des Finances, dirigé par Roberto Bermúdez de Castro, on considère que la réforme du système de financement répond aux besoins de la société espagnole. Signé pour la dernière fois en 2009, la situation économique et sociale du pays n'a que peu ou pas de ressemblance. Les critères ne définissent pas bien ce qu'est l'Espagne aujourd'hui. Au Trésor, on considère qu’il y a « une nuance fondamentale » pour changer le système.
La communauté perd 87 millions de financements de l'État d'ici 2025 en raison de la perte de population. Cela s'inscrit dans un contexte économique positif pour l'Espagne, avec une croissance du pays de 2,5 %. Aragón l'a fait avec 2,7% et est, avec l'Estrémadure, la seule communauté qui subit la réduction du financement.
En entrant dans les questions aragonaises, l'âge inquiète Pignatelli. D'Aragon, ils sont favorables à la création un nouveau critère, le dépassementqui comprend les soins aux personnes âgées. Les dépenses consacrées à leur bien-être sont évidemment plus coûteuses que celles du reste de la population, en raison du plus grand nombre de soins dont elles ont besoin. Dans la communauté, plus de 95 000 personnes ont plus de 80 ans, barrière que les communautés plus âgées parviennent à promouvoir ce nouveau critère démographique.
Le territoire sur lequel les services sont fournis détermine également le coût et les besoins. Cela se passe en Aragon, avec de nombreuses villes à une hauteur considérabledonc l’infrastructure est plus chère. La DGA va promouvoir un autre nouveau critère allant dans ce sens, cherchant à faire compter l'orographie dans la répartition des financements. Chez Pignatelli, ils y voient une option similaire à l'insularité, un régime qui profite aux îles Baléares et aux îles Canaries en raison de leur éloignement de la péninsule.
L'Aragon compte 95 000 personnes de plus de 80 ans (7,16% de la population en 2023), qui constitueraient le critère de survieillissement que la communauté et d'autres territoires réclament pour le nouveau financement régional.
Le critère des centres de population entre dans la même ligne du territoire, que la communauté veut ajuster dans le nouveau modèle. Au sein de l'Exécutif autonome, une analyse a été faite qui considère que les bases actuellement déterminées ne conviennent pas à la communauté, mais que la définition actuelle du noyau convient à la Galice, un territoire avec des exigences très similaires.
Aller de pair avec des communautés qui souffrent de problèmes de dépeuplement, de vieillissement ou de dispersion de la population n'est pas négociable. Aragon était une communauté importante dans le Pacte de Santiagoqui a uni la Galice, les Asturies, La Rioja, la Cantabrie, Castille-et-León, l'Estrémadure et Castille-La Manche dans leurs revendications de répartition des ressources de l'État. Le département de Bermúdez de Castro estime que l'alliance doit être maintenue et que les négociations qui bénéficieront le plus à Aragon se dérouleront toujours à la table générale du Conseil de Politique Fiscale et Financière. Mais sans renoncer à la bilatéralité.
L'analyse pour le reste de l'Espagne est claire et partage les critères que les précédents dirigeants ont fixés pour améliorer le financement aragonais. Le problème auquel le gouvernement de Jorge Azcón est confronté aujourd'hui est le consensus interneau sein du Parlement autonome. La Chunta Aragonesista a déjà annoncé son départ lors du dernier débat sur l'état de la communauté, Vox n'a jamais signé d'accords de ce type et d'autres forces, comme IU ou Podemos, ne sont pas en mesure de faciliter les choses pour le PP. Les populaires, au contraire, ne renoncent pas à parvenir à un accord avec le PSOE, qui ne veut pas que le quota catalan soit l'objet principal de ce grand accord. La photographie des deux grands partis réunis en Aragon pour le financement permettrait, comme Javier Lambán l'a réalisé à la fin de la pandémie, à la DGA, aujourd'hui avec Azcón à sa tête, rejoindre les agents sociaux et les entités citoyennes dans une cause commune de plus grande ampleur.