Le disciple de Pélicot reconnaît avoir drogué et violé sa propre femme : « Je mérite la prison parce que je suis un violeur criminel »

« Je mérite d'être en prison », a-t-il déclaré ce mercredi. Jean-Pierre Maréchalun autre accusé, connu sous le nom de « Rasmus ». Maréchal est surnommé l'élève de Dominique Pélicot, depuis qu'il a été chargé par le mari de Gisèle de droguer et de violer sa propre femme à la suite de la même chose.modus operandi ce Pélicot.

L’étudiant semble avoir bien appris sa leçon, non seulement sur la façon de maltraiter sa femme, mais aussi sur ce qu’il faut déclarer. Dès son passage devant le tribunal d'Avignon, il a voulu justifier son comportement en le rattachant à un éventuel traumatisme de l'enfance. « J'ai vécu des choses horribles avec mon père (…). Mon père nous a forcé à lui faire une fellation. « J'adorais pêcher avec mon père, il m'emmenait pêcher avec ma petite sœur… c'était la récompense de le masturber qui le calmait », a-t-il déclaré.

Maréchal a été reconnu comme « violeur » et « criminel » et a assuré qu'il était désolé pour les abus auxquels il a soumis sa propre femme. « Je regrette mes actes, j'aime ma femme », a-t-il déclaré. Il est accusé non pas du viol de Gisèle Pelicot, mais de sa propre épouse, Cilia, à qui il a administré des médicaments qui l'ont endormie à une dizaine de reprises entre 2015 et 2020, suivant les instructions de Dominique Pelicot, qui a participé avec lui aux exactions. .

Il a insisté sur le fait qu'il méritait la prison parce qu'il était « un violeur criminel » qui avait commis des « actes ignobles ». « J'ai fait du tort à ma femme, c'est très grave », a-t-il répondu lorsque le président, Roger Arata, l'a interrogé sur certaines déclarations au cours de l'enquête dans lesquelles il a déclaré qu'il méritait la prison à vie, peine à laquelle il ne peut être condamné. des chefs d'accusation pour lesquels il est poursuivi (20 ans maximum).

Lors de l'audience, les messages échangés par Dominique Pelicot et Jean-Pierre Maréchal ont été dévoilés : des conseils pour violer ou droguer leurs femmes, mais aussi des images et photomontages des deux femmes maltraitées. Ils ont également dû répondre aux questions de la défense et de l'accusation sur le « modus operandi » qu'ils ont suivi pour droguer leurs femmes. « Lorsque M. Pelicot venait souvent, elle n'avait pas pris assez de médicaments. J'avais peur de ne lui en donner que la moitié », a déclaré Maréchal, insistant sur le fait qu'il n'a jamais abusé de Gisèle, il a seulement échangé des images d'elle avec Pélicot.

Contradictions entre accusés

Ce mercredi, avec la déclaration de Jean-Pierre Maréchal, s'ouvre la deuxième partie du procès, dans laquelle commenceront à comparaître plus de 50 hommes accusés de viol et d'abus sur Giséle. Au cours de la séance, certaines contradictions sont apparues entre Dominique Pelicot et « Rasmus ». Le mari de Giséle affirme avoir abusé de l'épouse de Maréchal à une douzaine de reprises, alors qu'il nie : « Il n'y en a eu que 3 ou 4 fois. »

Jean-Pierre Maréchal s'est déclaré sereinement, sans s'effondrer à aucun moment, et en répondant clairement à chacune des questions. Sans aucun doute ni hésitation, en plus de reconnaître les abus commis sur sa femme et de dater le début des abus et des conversations avec d'autres hommes sur Internet : « Le tournant sur Internet a eu lieu en 2013, lorsque mon père est décédé.