Le Gouvernement a déjà demandé à deux reprises à la Generalitat Valenciana les rubans Cecopi pour la journée DANA

Les heures critiques de Gestion DANA Ils regorgent de versions, mais pour l’instant il n’y a aucune preuve. Selon des sources gouvernementales, le gouvernement a demandé à deux reprises à la Generalitat Valenciana (plus précisément aux Urgences et au Département de Justice), une copie de l'enregistrement de la réunion du Centre intégré de coordination opérationnelle (Cecopi) du 29 octobre. Les pétitions ont été lancées le premier week-end après DANA et le deuxième, ces derniers jours. Pour l'instant, je n'ai pas reçu de réponse.

La possible judiciarisation de cet épisode (des plaintes sont déjà déposées contre les dirigeants politiques) rend le matériel audiovisuel décisif pour reconstituer les faits en cas de règlement des responsabilités.

Consultées par ce journal, les sources des Urgences de la Generalitat soulignent que « Cecopi est un centre opérationnel de coordination des urgences qui ne réglemente pas l'enregistrement de ses séances et ne tient pas de procès-verbaux ». En ce sens, ils ajoutent que « aucun dossier n'a jamais été établi et seule une séance a été enregistrée dans les autres situations d'urgence sur demande expresse et avec l'accord préalable de toutes les personnes présentes. » Il n'est pas non plus tenu de procès-verbal de chaque réunion opérationnelle des postes de commandement avancés.

Ce jour de crise est plein d'inconnues sur lequel seuls des témoignages fragmentaires éclairent. On ne sait pas à quelle heure précise président Carlos Mazón, ni les longues pauses qui ont eu lieu, ni les sujets abordés et ceux qui ne l'ont pas été, ni les informations demandées ou non aux différents participants. Seul un bref audio a émergé, d'origine inconnue, qui parle de l'envoi de le signal EsAlert. Au moins deux des membres du Cecopi (la Délégation gouvernementale et la Confédération hydrographique de Júcar) ont participé par vidéoconférence. Lorsque les ministres ont commencé à participer aux réunions de la Cecopi, le gouvernement a proposé que les procès-verbaux des réunions soient rédigés, mais Les urgences de la Generalitat l'ont exclucomme le rapporte ce journal.

Un voisin passe devant les maisons détruites de Barranco del Poyo, à Picanya (Valence). / EFE/ Villar López

Une obligation légale ?

Les différentes sources consultées sur la question de l'enregistrement de ces réunions diffèrent quant à la obligations légales. L'un d'eux souligne que la loi 13/2010 sur la protection civile et la gestion des urgences (article 53) dit : « Les actions et communications, qu'elles soient télématiques, téléphoniques ou radio, liées au processus de gestion des urgences seront enregistrées dans le système de gestion du 112. Comunitat Valenciana, constituant la source officielle d'information sur les données liées à la gestion des incidents d'urgence ».

Et il ajoute : « Toutes les informations liées à la gestion d'un incident d'urgence géré par le 112 seront mises à la disposition de tous les services essentiels concernés, pour les strictes fins de sa gestion. Une fois la gestion de l'incident d'urgence terminée, seules des informations seront fournies. à la demande de l'autorité judiciaire« .