Le PP présente le recours d'inconstitutionnalité contre la loi d'amnistie

Le PP enregistré ce jeudi un recours en inconstitutionnalité contre la loi d'amnistie pour les dirigeants du « procés », comme l'a rapporté le parti à midi, quelques minutes avant que le roi Felipe VI n'inaugure l'année judiciaire à la Cour suprême. Le secrétaire général du parti, Cuca Gamarradans une vidéo enregistrée distribuée par la formation, a déclaré que cela la ressource était « nécessaire » et une « obligation morale » du PP parce qu'il considère qu'il est « le seul parti d'État qui reste dans l'arc parlementaire » espagnol.

Gamarra dénonce que Pedro Sánchez a promu et approuvé cela mesure de grâce « injuste » et « immorale » juste pour conserver le pouvoir. « L'appel reflète toutes les infractions et violations de notre Magna Carta qu'entraîne cette loi d'amnistie », déclare le numéro deux du PP. Le parti n'a pas encore rendu public le recours devant la Cour constitutionnelle, signé par les députés et les sénateurs. « L'amnistie est promue pour accéder au pouvoir en échange de l'impunité », souligne-t-il.

Le des dizaines d'autonomies gouverné par les populaires planifient également présenter leurs propres recours en inconstitutionnalité contre l'amnistie pour violation de l'égalité du peuple espagnol. Ils ont tous jusqu'au 11 septembre pour le faire, puisque la règle a été publiée au Journal officiel de l'État le 11 juin, et ils ont trois mois pour faire appel.

Trois défis

Gamarra dans la vidéo confirme également, comme il l'avait annoncé ces jours-ci, qu'il souhaite que trois des 12 juges de la Cour Constitutionnelle qui, selon eux, ne seraient pas indépendants en raison de leur proximité avec le gouvernement, se retirent de la délibération du recours. Il s'agit du président de l'institution, Cándido Conde-Pumpido, et des deux membres qui ont travaillé dans l'exécutif de Sánchez : l'ancien ministre de la Justice Juan Carlos Campo et l'ancien directeur général de la Moncloa Laura Diez.

La séance plénière de la Cour constitutionnelle prévoit de commencer à étudier la semaine prochaine si l'amnistie respecte ou non la Magna Carta après que la Cour suprême ait présenté, fin juillet, une question d'inconstitutionnalité. Campo a en effet annoncé le 3 septembre son intention de s'abstenir et de ne pas participer à la résolution de cette question soulevée par la Cour suprême. L'ancien ministre de la Justice a déjà pris ses distances avec les premiers recours présentés par des associations contre l'amnistie avant son entrée en vigueur.