La solidarité après le passage de DANA résiste au temps qui passe. Onze jours après que la vague de froid ait submergé de sa force des dizaines de municipalités (seulement 78 dans la province de Valence et auxquelles s'ajoutent les zones touchées en Andalousie et en Castille-La Manche), la concentration tabaraise qui chaque samedi réclame des soins de santé ruraux décents, a recommencé à lire son manifeste avec quelques paroles sincères de souvenir.
« L’ampleur de la catastrophe est telle que Il est inévitable de consacrer nos efforts à partir d’ici. ». Des dizaines de voisins, banderole à la main, se sont joints au message de « condoléances, affection et affection » envers les proches des plus de 200 défunts, disparus et ceux qui « ont pratiquement tout perdu et doivent repartir de zéro ». Une douleur légèrement atténuée grâce à la vague de bénévoles qui, ajoutés à l'aide de professionnels, « se donnent à fond » : « C'est un exemple de SOLIDARITÉ ».
Cela a été dans un concentration avant la réunion que les représentants de la plateforme entretiendront avec le délégué territorial du Conseil à Zamora, Fernando Prada. Ce sera vendredi 15 novembre prochainalors que la réunion permet de mettre sur la table les principales préoccupations concernant la dérive sanitaire dans la province, et spécifiquement dans les zones rurales, ainsi que les demandes de renforcement des spécialistes dans la Zone de Santé de Base.
Des manques qui doivent être atténués avec l'arrivée au centre de santé de Tábara d'un physiothérapeute, d'un pédiatre, d'un psychiatre, d'un gériatre, ainsi que d'un médecin et d'un professionnel infirmier qui servent de support pour gérer les arrêts maladie, les vacances, permis et gardiens 24 heures sur 24.
À cela s’ajoutent les retraites progressives et les départs de professionnels. Une situation qui oblige le personnel actuel à redoubler d'efforts malgré deux médecins de moins par rapport aux neuf qui correspondent à ce ZBS.