Le dernier rapport du Fondation Ramón Areces sur la répartition géographique des revenu des ménages en Espagne corrobore le fait que Zamora se présente comme l'une des municipalités avec le moins de possibilités de revenus, avec Ponferrada et Salamanqueau sein de Castilla y León, une communauté qui, dans les mêmes termes, reste dans la zone médiane par rapport au reste des territoires d'Espagne.
8,2% de la population de Zamoran vit extrême pauvretéun chiffre inquiétant mais bien en deçà de la ville qui arrive en tête de ce classement, Almériaoù l'on estime que 14,8% des ménages se trouvent dans cette situation de besoin maximum, suivis par Grenade (14%), Alicante (13,9%), Málaga (3,7%) et Santa Cruz de Ténérife (12,9%).
La population menacée de pauvreté ou d'exclusion sociale s'élève à 26,5% en 2023 /LOZ
Dans le cas du reste des capitales de Castilla y León, Ávila est celui qui compte la plus grande population confrontée à des problèmes d'extrême pauvreté (9,9 %), suivi par Salamanqueavec 8,3%. Les voisins charro ont une situation assez délicate, selon les données de ce rapport. Et, bien que la pauvreté relative ait diminué dans les municipalités analysées, Salamanque compte un pourcentage élevé de jeunes pauvres, qui se situe également au bas de l'échelle des inégalités et avant-dernière en termes d'opportunités de revenus.
Dans le reste des villes de Castille-et-León où règne une extrême pauvreté, les données sont les suivantes : Lionavec 7,6% ; Ségovieavec 6,8% ; Burgosavec 6,6% ; Palenceavec 6,5% ; Valladolidavec 6,4% et Soriaavec 5,5% du total des ménages.
Indicateur de bien-être
Concernant l’indicateur synthétique du bien-être entre les années 2015 et 2021, Burgos reste en avance, Soria et Valladolid deuxième et troisième, pour continuer par Palence. Pour sa part, dans la partie inférieure de ce tableau se trouvent Zamora, Salamanque et Ponferradaqui alternent entre l'avant-dernière et la dernière position au cours de ce cycle.

Éradiquons la pauvreté / Francisco José Alonso Rodríguez
L'étude du Fondation Ramón Arecesprès de Institut Valencien de Recherches Économiques (IVIE)analyse le prospéritéle inégalité et le pauvreté des ménages espagnols et compare ces résultats par communautés autonomes, provinces et municipalités plus grandes. Parmi les résultats, il ressort que les inégalités de revenus se réduisent dans toutes les communautés autonomes, et avec une plus grande intensité dans Andalousie, Castille-La Manche et Communauté valencienne.
Indicateur d'amélioration
Le opportunité de location ou prospérité relative est un indicateur qui mesure la probabilité qu'ont les résidents d'un territoire d'obtenir de meilleurs niveaux de revenus que les individus d'autres territoires. Les communautés offrant les meilleures opportunités à cet égard sont Pays Basque, Madrid, Navarre et Catalognealors que Estrémadure, Andalousie, Murcie, îles Canaries et Castille-La Manche Ce sont ceux qui offrent moins d’opportunités à leurs habitants.
Les données générales varient également lorsque le étude analyse les différences dans les opportunités de revenus des citoyens selon l'âge et le sexe. Le moins de 18 ans Ils ont de moins bonnes opportunités de revenus par rapport aux personnes en âge de travailler – entre 18 et 65 ans – mais surtout par rapport aux plus de 65 ans, qui sont, dans toutes les régions, à l'exception du Pays Basque, celles qui affichent une plus grande prospérité relative.

Pauvreté, pauvre, indigent, mendiant, sans abri, personne mendiant dans la rue / EUROPA PRESS – Archives
À cet égard, outre l'âge, sexe C’est un autre élément qui fait varier considérablement les options. Les écarts entre les sexes les plus importants apparaissent dans le Pays Basque, Asturies et Navarreavec plus de sept points de différence entre les opportunités de revenus des hommes et des femmes, toujours en faveur des premiers.
En revanche, l'écart entre les sexes le plus faible est observé dans certaines des communautés les moins riches, comme c'est le cas de Murcie, Estrémadure et Andalousie.
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