La lombalgie, c'est-à-dire la douleur qui survient entre le bord inférieur des côtes et les fesses, est considérée comme une épidémie mondiale par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
En fait, on estime que 80% de la population souffrira d’un épisode de lombalgie tout au long de sa vie. Coïncidant avec la Journée mondiale de la physiothérapie, les physiothérapeutes préviennent que les lombalgies génère plus de deux millions de consultations par an en soins primaires en Espagne.
La lombalgie est première cause de handicap dans le mondece qui limite le travail et les activités de loisirs des personnes. Cette condition a augmenté de 60 % depuis 1990.
Les lombalgies sont répandues et déclarées pandémie par l’OMS
Aurora AraújoSelon le doyen du Collège Professionnel des Physiothérapeutes de la Communauté de Madrid (CPFCM), « les lombalgies sont très répandues, déclarées pandémie par l'OMS et constituent la principale douleur limitante dans le monde ». Mais heureusement, à l’autre extrême, c’est aussi la maladie qui répond le mieux au traitement et à la prévention par la physiothérapie.
- « Pour nous, il est très important que ce message atteigne la société et fasse connaître comment une série d'activités simples empêcheraient son apparition et sa croissance et contribueraient à améliorer de manière significative la santé des citoyens. »
Lombalgie : quels sont les facteurs de risque
La prévalence des lombalgies augmente avec l’âge jusqu’à 80 ans et le plus grand nombre de cas surviennent entre 50 et 55 ans. C'est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes.
Parmi les principaux facteurs de risque Les lombalgies comprennent : obésité et en surpoids; et un vie sédentaire et le manque de exercice physiquequi génèrent une faiblesse musculaire.
Il est important de noter que seul un faible pourcentage des cas de lombalgies sont dus à des problèmes dégénératifs, inflammatoires, traumatiques, infectieux, rhumatismaux ou tumoraux au niveau de la colonne vertébrale ou des reins, des artères, etc.
Des lombalgies persistantes peuvent être associées à des sentiments de dépression, à de mauvaises habitudes de vie et à des difficultés à participer au travail et aux activités sociales.
Pour traiter les lombalgies et prévenir leur récidive, l’exercice thérapeutique, toujours prescrit par un kinésithérapeute, constitue le traitement le plus efficace.
Il n’existe pas d’exercice idéal pour soulager les lombalgies, mais le physiothérapeute vous aidera à choisir celui qui convient le mieux.
« Pendant longtemps, il a été recommandé d’éviter l’activité physique dans ces cas-là. Or, des études scientifiques ont confirmé que l'exercice thérapeutique, prescrit par un kinésithérapeute, est la meilleure solution pour traiter les lombalgies et éviter qu'elles ne réapparaissent une fois l'épisode passé », affirme le doyen du CPFCM.
Exercices pour réduire les douleurs lombaires
Les physiothérapeutes madrilènes proposent plusieurs recommandations et brisent certains faux mythes autour de l'exercice et des lombalgies :
- Il n’y a pas d’exercice « idéal ». La marche, la course, le vélo, la natation, la musculation et les exercices aérobiques peuvent aider.
- Le meilleur type d’exercice est celui que chacun apprécie. Son physiothérapeute Cela vous aidera à identifier celui qui convient le mieux.
- Le plus important est de le faire régulièrement. Si possible, au moins 30 minutes par jour.
- Progressez progressivement : commencez lentement et augmentez l’activité au fur et à mesure que le patient retrouve ses capacités.
- Un long repos n’aide pas. Au contraire, cela peut entraîner une douleur accrue, un handicap plus important, une récupération plus lente et des arrêts de travail plus longs.
- Déplacez-vous en toute confiance et sans crainte. Le faire lentement et avec précaution augmentera la tension, obligeant la personne affectée à exercer plus de pression sur ses muscles que nécessaire.
- L'exercice est également très important dans prévention et traitement des maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, certains types de cancer, l'anxiété et la dépression.
- Faites confiance à votre dos, votre colonne vertébrale est forte. Même si les exercices peuvent être douloureux au début, cet inconfort s'améliorera à mesure que le patient retrouvera sa mobilité et son activité.
- Il faut comprendre l’importance du sommeil pour lutter contre les lombalgies.
- Apprenez à gérer le stress, qui peut contribuer aux douleurs lombaires.
- Il est pratique de participer à des activités sociales.
- Apporter des ajustements ergonomiques au lieu de travail, si nécessaire.
Quand devriez-vous demander de l’aide ?
Il faut consulter un physiothérapeute après:
- Deux à trois semaines si la douleur ne diminue pas, ne s'aggrave pas ou n'empêche pas la personne de vaquer à ses activités habituelles.
- Six semaines si la douleur reste la même, même si les tâches quotidiennes peuvent être maintenues.
- Et bien sûr, si une personne a subi un accident.
De cette façon, vous pouvez également exclure tout autre problème. Consulter à temps, dans la grande majorité des cas, permettra une guérison avec un traitement bref.