Jordan Bardellacandidat au poste de Premier ministre du Rassemblement national (RN) d'extrême droite – arrivé troisième aux élections françaises -, a accusé dimanche le président français, Emmanuel Macronde laisser le pays « dans les bras de l'extrême gauche du (Jean Luc) Mélenchon ».
« L'alliance du déshonneur tissée par Macron et (toujours Premier ministre, Gabriel) Attal et leurs arrangements électoraux avec l'extrême gauche Ils ont privé les Français de droit politique que les Français avaient choisi » dès le premier tour, a déploré Bardella, que les sondages donnaient comme le Premier ministre le plus probable.
Bardella, 28 ans, a attribué la défaite inattendue du RN à «désinformation » et « caricatures » ce que les médias ont pensé de son parti, qui avait clairement remporté le premier tour le 30 juin, avec 33,3%, et qui avait remporté les élections européennes du 9 juin avec un résultat similaire.
Le jeune candidat, accueilli aux cris de « Jordanie, Jordanie » par des dizaines de militants, a précisé que, dans une Assemblée nationale fragmentée avec un léger avantage à gauche, le RN « sera contre l’écologie punitive et la confiscation de la souveraineté nationale« .
« Nous ne conclurons aucun accord de façade » » a affirmé Bardella, laissant entendre qu'ils resteraient dans l'opposition. Le président du RN a toutefois souligné que, « malgré l'alliance contre nature », son parti « enregistre la plus forte progression électorale » de son histoire.