Le nouveau CGPJ se réunit avec plus de cinq ans de retard pour élire son président

Le nouveau Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) démarre ce jeudi avec avec plus de cinq ans et demi de retardgrâce à l'accord conclu entre le PSOE et le PP, après que ses 20 membres ont prêté serment ou promis leur position devant le le roi Philippe VI et en présence du président du gouvernement, Pedro Sánchez, et du ministre de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Cortès, Félix Bolanosqui a souligné le retour à la « normalité » au sein du corps dirigeant des juges.

Une « anomalie institutionnelle » avec laquelle se termine la séance plénière constitutive, au cours de laquelle seront présentés les candidats à la présidence de la Cour suprême, alors qu'il semblait que ce serait quelque chose qui ne serait jamais dit, comme l'a souligné Bolaños, qui a décrit ce jeudi comme un « grand jour pour la justice espagnole », pour lequel les félicitations ont été reçues de la Commission européenne.

Après l'événement de Zarzuela et les salutations dele roi à toutes les voyelles, Ceux-ci se sont rendus au bâtiment Marqués de la Ensenada pour célébrer sa première séance plénière, qui sera présidée par le doyen d'âge, Bernardo Fernández. Lors de la séance, les membres pourront mettre sur la table leurs candidats pour présider le Conseil et la Cour Suprême.

Traditionnellement, le nom du président fait partie du pacte entre les deux principaux partis, mais à cette occasion les deux partis affirment que, comme le prévoit la loi, ils laisseront leur élection entre les mains des 10 élus sur proposition du Le PSOE et bien d’autres, du PP, rapporte Efe.

Il y a cinq ans et demi, le candidat retenu était le juge de la Cour suprême Manuel Marchenamais le renouvellement a explosé quand ce a publiquement rejeté la proposition après la fuite d'un « guêpe » du porte-parole du PP au Sénat de l'époque, Ignacio Cosidó, dans lequel il défendait qu'avec son élection, la deuxième chambre de la Haute Cour pourrait être contrôlée « par derrière ».

Le président du CGPJ et de la Cour suprême doit être soit magistrat du tribunal de grande instance ou juriste de compétence reconnue avec plus de 25 ans d'expérience dans l'exercice de la profession.

Il sera élu lors d'une réunion qui se tiendra entre trois et sept jours après la séance constitutive de demain, lors d'un vote au cours duquel il devra avoir le soutien d'au moins les trois cinquièmes des membres.

Après avoir élu son président, le nouveau CGPJ devra faire face aux plus grandes difficultés des centaines de rendez-vous en attente dans la direction judiciaire et disposera de six mois pour présenter une proposition visant à réformer le système électoral du Conseil.