Pillage à la DANA : 31 détenus sont dans des modules durs de la même prison

Internés dans la même prison, certains déjà connus pour leur récidive et affectés à des modules où ils vivent avec des prisonniers coriaces, les principaux pilleurs détenus Dans la zone dévastée par DANA, ils entrent dans leur première semaine derrière les barreaux. Le plus vieux criminel Parmi eux, l'Espagnol, résidant à Valence, a un casier judiciaire de 10 ans.

Les Forces de Sécurité ont arrêté 194 individus pour des délits liés au pillage, selon le décompte effectué ce mardi par les directeurs généraux de la Police Nationale -87 détenus- et de la Garde Civile -107 capturés- lors de leur comparution à Moncloa. Mais jusqu'à présent 62 ont été déférées à la justice. Le décompte des admissions en prison en fin de journée de ce mercredi était 31 personnes emprisonnées par des personnalités criminelles dans le domaine du pillage.

Ces prévenus se trouvent au Centre Pénitentiaire Valencia II, le Prison de Picassent. Après une brève visite au module d'admission, les pilleurs présumés se sont retrouvés dans des « modules où il y a peu de bonnes personnes », explique par euphémisme une source de la Sûreté de l'Etat. Il s'agit de groupes de cellules où ils vivent avec des prisonniers coriaces, emprisonnés pour des délits graves ou au comportement instable.

avec les plus durs

Parmi les personnes emprisonnées, il y a une majorité d'Espagnolsun groupe de Marocains et un autre d'Algériens. Ce sont ces derniers qui ont fait preuve de « plus de hauteur » lors de leur emprisonnement, un symptôme qui fait soupçonner les sources consultées qu'ils pourraient faire partie d'un gang. Parmi les Marocains, plusieurs ont montré des signes de connaissance.

L'instructeur accuse 15 des détenus de vol avec force dans un établissement recevant du public sous sa forme aggravée, pour avoir profité de la catastrophe pour commettre un crime. Quinze autres sont poursuivis pour vol avec violence avec la même circonstance aggravante, en plus de intégration dans un groupe criminelainsi que les délits de vol, également aggravés.

La récidive des délits contre la propriété se produit dans ce cas parmi les détenus espagnols, tous résidant dans la zone où ils ont commis le délit. Les détenus nord-africains sont dans leur Détenus majoritaires de première admission. Le plus âgé de ces détenus pilleurs a reçu son NIS (numéro d'identification de sécurité d'un détenu) en mai 2014, après avoir été admis une première fois pour la commission d'un autre délit contre la propriété.

Le Tribunal Supérieur de Justice de la Communauté Valencienne a déclaré que toutes les personnes incarcérées le sont pour ordres de détention du Tribunal d'Instruction 3 de Torrentqui a examiné les cas de 48 personnes arrêtées. C'est le même tribunal qui enquête sur les accusations de dégâts et d'agression portées par la Garde civile contre trois détenus pour avoir attaqué la voiture de Pedro Sánchez à Paiporta dimanche dernier.

Profil compliqué

Ces détenus pour faits de pillage ont, selon des sources pénitentiaires, « un profil compliqué ». Cependant, les nouveaux arrivants n'ont causé aucun incident notableet le reste de la population carcérale ne leur a pas montré une attitude de rejet qui nécessiterait la mise en place de mesures de sécurité particulières.

Samedi soir, l'un des pillages les plus intenses, la police nationale a capturé 20 personnes qui volaient des commerces et des maisons. Désormais, depuis les maisons, les grands magasins et les magasins, l'activité de ce type de criminels s'est déplacée vers les zones industrielles. Au cours des dernières 24 heures, la Garde civile a arrêté deux personnes qui Ils volaient des matelas et les emmener avec une camionnette dans la zone industrielle de Catarroja ; à deux autres qu'il a surpris voler des batteries de voiture, des batteries industrielles, des outils, des vérins hydrauliques et des pneus de voiture dans la zone industrielle d'Alquería de Moret, à Picanya ; et un cinquième pilleur – celui-ci avec de nombreux casiers judiciaires, selon l'institut armé – qui il se préparait à cambrioler un camion bloqué dans la zone industrielle de L'Alcúdia.

Jusqu'à dimanche dernier, ils avaient fini à Picassent 12 pilleurs présumés porté à la disposition judiciaire. Douze autres personnes sont entrées mardi dernier. Les neuf entrés en prison ce mercredi sont dans tous les cas des Marocains et des Algériens novices en prison.

Le centre pénitentiaire qui accueille les accusés de pillage se trouve au cœur de la zone des​​régions sinistrées, à une sortie de l’A7 touchée par les inondations. Cette prison valencienne est resté 48 heures sans possibilité d'entrée ou de sortie après l'averse.

Les tribunaux d'Alzira et de Catarroja Ils ont reçu sept détenus dans chaque cas par la Garde Civile et la Police. Dans les 14 cas, leur libération provisoire a été ordonnée sans mesures conservatoires, mais avec l'obligation de se présenter au tribunal dès leur convocation.